Dans le berceau de l'ennemi

Category: Livres,Romans et littérature,Romans historiques

Dans le berceau de l'ennemi Details

Un roman déchirant qui s'appuie sur un épisode relativement méconnu de la Seconde Guerre mondiale : les Lebensborn, ces " haras humains " créés par l'administration du Troisième Reich, afin que des sujets de pure race aryenne procréent pour constituer l'élite du futur empire. 1940. La Hollande est occupée. Cyrla, dix-neuf ans, pensait avoir échappé au pire en quittant sa Pologne natale pour trouver refuge dans la famille de sa mère. Mais, dans la petite ville de Schiedam, la menace d'une dénonciation se précise. Quand sa cousine Anneke, à qui elle ressemble trait pour trait, succombe à un avortement raté, Cyrla entrevoit un moyen d'échapper à son sort : prendre son identité. Elle bénéficiera ainsi de papiers officiels qui la mettront à l'abri des délateurs. Mais cela signifie aussi quitter Isaac, celui qu'elle aime et dont elle attend un enfant. Et, surtout, rejoindre le Lebensborn, où Anneke était censée mettre au monde l'enfant d'un officier de la Wehrmacht. Seule, livrée à elle-même, Cyrla va devoir faire preuve d'un courage et d'une résistance extraordinaires si elle veut survivre dans le berceau de l'ennemi...

Reviews

Ce roman traite des "Lebensborn" sujet peu courant. C'est le premier ouvrage que je lis sur ce sujet. y est traité rapidement etCes foyers pour jeunes filles mères ou enceintes sont utilisés comme centre de reproduction de la race Aryenne. y est évoqué sans complaisance ni voyeurisme. L'endoctinement des jeunbes filles allemandes, dressées pour reproduire la race Aryenne et fournir des soldats à Hitler, expliquent la transformation de ces centres en lupanars.Le personnage principal, Cyrla, est une jeune fille polonaise de 18 ans qui comprend mal la situation de guerre, sociale et raciste du nazisme.Ses réactions évoluent mal avec ses expériences malheureuses et rendent son personnage artificiel.L'écriture du roman manque de fluidité, de légèreté, etéloigne le lecteur de Cyrla.Néanamoins, le sujet, traité sans voyeurisme, nous invite à poursuivre sa lecture.